Les apports énergétiques du cheval athlète

Les besoins en énergie exprimés par un cheval de sport évoluent en fonction du type et de l’intensité des efforts demandés, ainsi que de la charge totale de travail pour le cheval. Ces besoins deviennent particulièrement importants au cours d’une saison de compétition ou courses et de sa phase préparatoire.

Au-delà de l’énergie contenue dans les fibres, l’énergie, chez le cheval de sport, peut être apportée sous deux formes : l’énergie glucidique et l’énergie lipidique. L’organisme les assimile et les utilise différemment selon le type d’effort fourni.

L’énergie glucidique : Pour l’influx et le gaz, mais attention danger…

Apportée par les céréales et stockée dans le foie et les muscles sous forme de glycogène, elle constitue une ressource énergétique directement et rapidement utilisable par le métabolisme en effort.
C’est le carburant des efforts courts et intenses, mais sa proportion dans la ration doit être limitée. En effet, un stockage excessif de glycogène dans les muscles, mobilisé trop soudainement, peut déclencher une myosite aiguë ou un coup de sang, et l’utilisation de cette énergie libère de l’acide lactique dont l’accumulation est responsable de fatigue musculaire, de crampes.

L’énergie lipidique : Pour être performant sur la durée

Apportée par les matières grasses, elle est très bien assimilée par le cheval. Son utilisation par l’organisme ne libère pas de déchets, comme l’acide lactique, mais sa mise à disposition lors d’un effort nécessite un certain nombre de réactions métaboliques.
Cela entraîne une disponibilité moins réactive de cette énergie et nécessite un temps d’adaptation de l’organisme pour « s’entraîner » à utiliser ce carburant. C’est pourquoi l’apport d’énergie lipidique doit être anticipé pour que l’organisme soit conditionné à son utilisation au moment clé.
Elle s’impose comme le carburant des efforts longs ou répétés dans le temps. Elle gagne à se substituer à une partie de l’énergie glucidique chez les chevaux à besoins énergétiques élevés, chauds, excitables ou sujets aux troubles musculaires ou digestifs.

L’Energie Fibre : pour l’équilibre du transit

Les fibres, bien qu’elles soient insuffisamment concentrées pour satisfaire les besoins d’un cheval athlète, sont à apporter dans chaque situation car garantes d’un transit régulier et du bon équilibre de la flore intestinale.

L’enjeu de la ration idéale d’un cheval athlète est donc de trouver le bon équilibre entre les apports en énergie glucidique, pour garantir l’influx et les apports en énergie lipidique, pour assurer la résistance et les apports en énergie fibre, pour l’équilibre digestif, métabolique et psychique du cheval.

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