Le cycle naturel des chevaux et l’évolution de la concentration des omégas 6 et omégas 3 dans son alimentation sont liés. L’herbe de printemps est riche en omégas 3 et les omégas 6 se trouvent naturellement dans les graines (de graminées, de céréales…).
Au printemps, l’ingestion d’herbe augmente la proportion d’omégas 3 dans la ration, avec comme conséquence l’activation du cycle sexuel de la jument et l’orientation les acides gras vers une utilisation énergétique et non un stockage.
Fin d’été, l’ingestion de graines augmente la proportion d’omégas 6 dans la ration, avec comme conséquence la mise en sommeil des fonctions de reproduction et l’orientation du métabolisme vers le stockage des acides gras en vue de l’hiver.
Or, la maîtrise de la reproduction par l’homme induit des naissances précoces (février) ou tardives (juin). Ces pratiques imposent d’être encore plus vigilants sur les apports nutritionnels.
Une alimentation adaptée au stade physiologique permet d’apporter les nutriments, non présents dans ce cas dans l’herbe pâturée, et ainsi garantir une bonne couverture des besoins aux moments opportuns.