Evolution des apports nutritionnels de l’herbe au cours des saisons

Le cheval est un herbivore, son système digestif est ainsi parfaitement adapté à la digestion de ce fourrage vert. Si les atouts de l’herbe sont indéniables, quelques mesures permettent d’optimiser son utilisation dans la ration des équidés.

Pour se développer, l’herbe a besoin d’humidité, de suffisamment de chaleur et d’ensoleillement. Réduite à néant en période hivernale, la pousse de l’herbe s’éveille au printemps, ralentit en été faute d’humidité et repart plus ou moins à l’automne.

Les saisons et les conditions météorologiques conditionnent la pousse de l’herbe et de ce fait les apports nutritionnels des chevaux pour lesquels elle représente le principal aliment.

L’herbe jeune est constituée de cellules végétales caractérisées par des parois fines et peu lignifiées, facilement digestibles et libérant au cours de la digestion leur vaste contenu cellulaire composé de glucides solubles, de lipides, d’acides aminés et protéines, minéraux et vitamines…

Cycle de l’herbe et teneur en cellulose et lignine

Plus les herbes sont hautes et âgées, plus leurs parois sont nombreuses et épaisses, la cellulose et la lignine les composant assurant leur maintien et leur rigidité. Ces parois très peu digestibles renferment un contenu cellulaire (nutriments) réduit, voire inexistant. La valeur nutritionnelle de l’herbe est donc inversement proportionnelle à sa hauteur (et donc sa maturité). Lâcher un cheval dans une pâture d’herbe haute et dont les épis sont formés peut apparaître pour le propriétaire comme la mise à disposition de ressources alimentaires abondantes mais au vu de la qualité nutritionnelle médiocre de ces herbes, il n’en est rien…

Les apports nutritionnels de l’herbe pâturée, bien que remarquables en de nombreux points, évoluent très rapidement et au-delà de l’état d’embonpoint et de la brillance de la robe, souvent flatteurs au printemps, leur capacité à satisfaire la globalité des besoins des chevaux, qu’ils soient en activité ou en croissance (futurs athlètes, etc.) doit être objectivée et raisonnée.

Pour en savoir plus sur l’herbe et l’adéquation avec les besoins nutritionnels :